| Commune | Pleudaniel (22) | Titre | Moulin à marée de Traou Meur | Date de modification | 2019-09-27 | Date principale | 19e siècle ; 1er quart 19e siècle | Matériau(x) du gros-oeuvre et mise en oeuvre | granite ; schiste ; moellon | Matériau(x) de la couverture | schiste en couverture | Etat de conservation | établissement industriel désaffecté ; état moyen ; inégal suivant les parties | Statut | propriété privée | Photo1 |  | Photo2 |  | Photo3 |  | Photo4 |  | Photo5 |  | Collecteurs et personnes ressources | J. L. Boithias et A. de La Vernhe ("Les moulins à mer et les anciens meuniers du littoral", éditions CREER, 1989), | Commentaire valeur patrimoniale | Ce moulin est de grande valeur patrimoniale. | Conditions accès site | Site privé | Crédit photo | Photos de Guy Prigent et dessins, cartes et croquis de A. de La Verhne | Visible depuis le domaine public ? | non | Toujours en usage ? | non | Commentaires | Un moulin mer existait sur le site dès la 1ère moitié du 17ème siècle. En témoigne un aveu du 19 décembre 1647, par lequel Janne de Kerguézec, épouse de François de Kersulguen, déclare posséder parmi les "héritages" reçus de son père "le moulin à mer (de Traou mezur) vulgairement nommé "le moulin neuff... avec l'ancien moulin à eau douce". Lequel fonctionnait à l'extrémité de l'étang. Après avoir été la propriété de la famille de Kersulguen, puis des Kermabon et de nouveau des Kersulguen, les deux moulins deviennent celle des Lesguern-Kervéatoux à la suite du mariage, en 1753, de Marie-Jeanne de Kersulguen avec Joseph-René de Lesguern. Les biens des Lesguern furent confisqués pendant la Révolution et les deux moulins achetés comme biens nationaux, le 29 vendémiaire an V (20 octobre 1796) par Magdelain François Duportal-Goasmeur, négociant à Tréguier et président du comité révolutionnaire de cette ville. Celui-ci les revendit en 1804 à une famille de cultivateurs de Pleudaniel, qui y resteront comme meuniers pendant 170 ans.
Le moulin à eau douce s'arrêta dans la seconde moitié du 19ème siècle. Le moulin à marée resta un moulin artisanal (utilisant exclusivement l'énergie de la marée). Il traitait 700 quintaux de grain par année. Le moulin arrêta de fonctionner en 1961 au décès du meunier.
La partie mécanique du moulin est en partie en bon état mais ne fonctionne plus.
Les bâtiments annexes en bon état ont été transformés en logement.
En complément, voir le dossier d'étude consacré aux Consultez moulins à marée de Bretagne | Auteur(s) | Guy Prigent |
